Témoignages d’équipes, appel à contributions
Vous souhaitez faire partager votre expérience, rendre compte d'une action menée dans le domaine de l'éducation artistique et culturelle ?
Vos contributions, prendront place dans cette rubrique et seront lisibles de tous.
Vos contributions doivent parvenir par mel, en fichier attaché, dans un format de traitement de texte courant, au webmestre de l'action culturelle.
Chaque contribution s'accompagnera d'un titre et éventuellement d'un chapeau, ainsi que des renseignements suivants, obligatoirement :
Les classes Espace ont été mises en place au sein du collège Albert Camus de La Norville en même temps que la mission Proxima de l’astronaute Thomas Pesquet. Depuis, le collège offre la possibilité d’intégrer une classe de 5ème et une classe de 3ème, à tous les élèves aimant la thématique spatiale et souhaitant élargir leurs connaissances dans ce domaine.
Grâce à des partenariats avec des membres des agences spatiales et de centres de recherche, d’artistes et d’autres personnes travaillant dans le domaine, un travail pluridisciplinaire à large ouverture est mis en place tout au long de l’année avec pour thème, la découverte des connaissances liées à l’Espace. Ce projet a pour objectif principal de développer la curiosité, le sens critique, l’imagination et la création au contact de spécialistes de ce domaine mais également, de favoriser l’intégration et la cohésion de groupe.
Les enseignants engagés dans ce projet bénéficient d’un soutien de l’équipe de la DAAC, permettant ainsi d’élargir au maximum le champ d’application de ce travail transversal. En plus du travail disciplinaire effectué, les enseignants proposent aux élèves d’assister à une heure d’atelier sur la thématique spatiale, appelée Paus’Espace. Sur ces créneaux, les élèves peuvent suivre des conférences, échanger avec des spécialistes, suivre des lancements de fusées, des reportages, réaliser des modélisations et des constructions en impression 3D, etc.
Pour cette année 2019/20, les élèves ont notamment fait un travail sur la Science-Fiction et ont, en parallèle de l’étude de Star Wars dans plusieurs matières, modélisé et imprimé en 3D une partie du village de Mos Eisley à l’échelle. Ils ont également participé à la projection du film Ad Astra et échangé avec l’astronaute Jean François Clervoy puis ont assisté à l’avant-première du film Proxima en présence de la réalisatrice du film, Anna Winocour. De plus, les élèves ont participé à un challenge européen de programmation AstroPi, en partenariat avec l’Agence Spatiale Européenne et la fondation Raspberry Pi. Ainsi, les programmes en langage Python de leurs six équipes ont été retenus avec onze autres en France, pour être envoyés dans la Station Spatiale Internationale et en recevoir des enregistrements pour les exploiter ensuite en classe.
Les onze classes de l'Académie de Versailles inscrites dans le programme DMEO
débutent ou poursuivent l'aventure de l'éducation par l'art au sein de l'Opéra national de Paris, pour une saison célébrant les 350 ans de l'Académie royale de Musique créée par Louis XIV en 1669. Les élèves de la classe danse du collège République de Nanterre entament leur troisième année de pratique artistique, le chorégraphe Rodolphe Fouillot ayant choisi pour cette saison de travailler autour du mythe d'Orphée et Eurydice avec la 3ème 1 et l'équipe pédagogique.
Les 5èmes du collège Paul Eluard d'Evry sont embarqués dans une autre aventure, celle de la préparation à raison de trois heures par semaine du spectacle Les âmes tisanes, avec le chorégraphe Ibrahima Sissoko.
Six classes cette année rentrent dans le programme, cinq collèges et un lycée polyvalent. Certaines ont des projets centrés autour de la danse comme le collège Les Trois moulins de Bonnelles (78), ou autour du théâtre pour le collège Jean-Baptiste Clément, de Colombes dans les Hauts de Seine. Coup de projecteur sur une rencontre avec les professionnels de l'Opéra.
La classe de 5ème du collège Georges Pompidou d'Orgerus dans les Yvelines a rencontré dès le début du mois d'octobre des personnels de l'Opéra, après avoir visité le Palais Garnier et l'Opéra Bastille.Ainsi un groupe a fait la rencontre de Samir Fridi, agent de sécurité à Bastille tandis qu'un autre a été invité par Anne Goulier, responsable lumière, à s'installer en salle Gounod, sur les bottes de foin du décor de L'Elixir d'amour.
La sonnerie retentit, Rodolphe va ouvrir la porte de l'établissement aux 7 élèves du groupe 2 de la classe Danse. Chaque mercredi, sur du hors temps scolaire, le chorégraphe Rodolphe Fouillot de l'Académie de l'Opéra de Paris donne un atelier de danse par groupe (classe divisée en 3 groupes) à la 3ème 1 qui a, par ailleurs sur le temps scolaire, 6 h d'atelier. L'échauffement se fait sur la musique The Golden Age par Woodkid. Rodolphe propose un enchaînement de phrases chorégraphiques, une fois de façon lente, une fois rapidement. Travail sur la tonicité, le regard, l'histoire des niveaux. Les élèves retravaillent cette phrase sur Stabat Mater du même groupe
C’est à partir de l’ouvrage Osons la fraternité qui rassemble les œuvres de trente écrivains et artistes racontant des histoires singulières de migrations que les équipes pédagogiques ont décidé de s’engager dans un projet s’intitulant Tous reliés. Les artistes parlent exils, exodes, familles brisées, espoirs trahis ou réalisés, surprenantes rencontres, expériences uniques: leurs paroles s’insurgent et appellent à une nouvelle fraternité. Le projet «Tous reliés» a débuté par une exposition-rencontre exceptionnelle au lycée le jeudi 4 et vendredi 5 octobre dernier : l’œuvre de Christelle Labourgade intitulée Nos ombres,
a été exposée au sein même du lycée en présence de l’artiste. Cette œuvre a été réalisée au fusain sur papier marouflé sur toile, présentée sous la forme d’un grand triptyque mesurant 6, 20 mètres de longueur sur 2,70m de hauteur.
Plus de 500 personnes, élèves, professeurs et personnels de l’établissement ont eu la chance de voir cette œuvre qui évoque de manière poignante la condition humaine, notamment celle des migrants, et de pouvoir poser des questionset échanger des réflexions avec l’artiste qui l’a réalisée. Les professeurs d’arts plastiques, lettres,
histoire-géographie, sciences économiques et sociales, philosophie, langues, travailleront à partir de cette rencontre pour réaliser en classe des travaux en lien avec l’idée de fraternité et le thème de l’exil.
Cet événement s’inscrit dans le cadre pédagogique du PACTE (projet artistique et culturel en territoire éducatif) rendu possible grâce à l’initiative et au soutien de la DAAC ainsi que des équipes d’inspection d’arts plastiques et de lettres. Que tous en soient vivement remerciés!
Emmanuelle, Maïwen, Mohamed et Naëla se mettent en «formation diamant», c’est-à-dire dans des directions différentes et font une reprise sur le Stabat Mater de Vivaldi.
Mohamed me donne le nom des différentes moments de cette phrase chorégraphique: marche des pieds (danse salon) sur 2 tempos-phrase résistance: marche, accents, mouvements répétitifs , marche glissée , phrase au sol et sortie.
L'écriture créative tend à créer chez les élèves un « goût de la recherche qui se fait par l'acte même de chercher »
Leslie Kaplan
Il s'agissait, pour ce public spécifique d'UPE2A, de leur faciliter l'entrée dans la langue, son apprentissage et sa maîtrise, de favoriser l'appropriation du patrimoine historique de la ville d'Argenteuil, de leur permettre d'avoir accès aux œuvres artistiques et aux institutions culturelles, contribuant ainsi à l'intégration et la réussite de ces élèves. Après un parcours qui leur a permis de s'approprier le riche patrimoine historique et culturel de la ville, les élèves, dans le cadre de l'atelier d'écriture créative mené par l'auteur Pierre Ménard, ont réalisé un audioguide développant une visite découverte de la Ville, d'une durée de trois heures, en 21 étapes, avec leurs regards de jeunes adolescents nouvellement arrivés.
Cet audioguide, téléchargeable gratuitement à partir de l'application GuidiGo (puis Argenteuil La ville à l'écoute), sera valorisé et diffusé par la municipalité
https://www.guidigo.com/disco-ver-tours/all/all/all?q=argenteuil.
En parallèle, sur la même thématique de la ville et son histoire, dans le cadre d'un atelier conte, intitulé « Paroles d'hier et d'aujourd'hui », les élèves ont pris en charge les témoignages d'habitants d'Argenteuil, collectés par la conteuse-ethnologue qui a animé cet atelier. Enfin, les élèves ont bénéficié d'un parcours du spectateur, soit huit spectacles vivants ainsi que des rencontres et des ateliers avec les artistes des compagnies en amont des représentations.
Par ces différentes actions, les élèves ont développé leurs compétences en compréhension de l'oral et de l'écrit, en production orale et écrite, en lexique, en langue, etc., et se sont appropriés leur nouvelle ville, leur nouveau territoire, ainsi que les valeurs de la société qui les accueille. Ils ont également pu être valorisés par leurs familles, leurs pairs, la communauté éducative et le public de la médiathèque dans le cadre de quatre restitutions publiques et rayonner ainsi au-delà des limites du
dispositif UPE2A. Orah Levy Professeure de lettres au collège Paul Vaillant Couturier d'Argenteuil (95)
«Mon corps est comme la Cité du Soleil, il n'a pas de lieu, mais c'est de lui que sortent et que rayonnent tous les lieux possibles, réels ou utopiques.»
Michel Foucault le Corps utopique 1966 Conférence radiophonique sur France-Culture
« Qu’est-ce que le corps ? Y a-t-il des langages du corps ? Apprend-on en classe avec le corps ? » À ces questions posées dans une vidéo projetée en préambule à cette journée consacrée au corps, les enfants répondent sans détour et nous interrogent sur la reconnaissance du corps dans l’espace scolaire : en classe, si on est rangé comme dans l’armée, on a parfois besoin de se lever et de marcher pour mieux apprendre sa leçon, disent-ils. Dans la belle salle étoilée de l’Institut du Monde arabe, on ne voit d’abord que des corps sagement assis et attentifs qui sont venus écouter la parole de spécialistes. Et la journée commence en effet par deux stimulantes conférences qui interrogent nos représentations du corps humain. Le médecin et anthropologue Alain Froment le définit comme une chimère et explique, images à l’appui, d’étonnantes homologies entre l’homme et bien des animaux dont on se croyait fort éloignés.
Puis l’essayiste Denis Guenoun analyse les représentations du corps dans les traditions occidentales. Nous pensions que nos traditions religieuses et culturelles dévalorisaient le corps et découvrons, non sans stupeur, que La Bible et Le Coran le célèbrent au contraire, de la tête aux pieds ! Voilà bien des a priori bouleversés: dans les rencontres suivantes, qui font la part belle aux artistes
(acrobate, documentariste, conteuse, ...), on s’intéresse moins à la tête qu’aux pieds, à la peau, et à l’imaginaire du corps qui nous permet de retrouver notre moi intérieur.
Enfin deux expériences de pratique emplissent la salle de mouvements, de chants, de rires ; le corps devient principe de découverte et de partage.
Des petits danseurs de CM2, qui ont travaillé avec la chorégraphe Myriam Gourfink, dévalent les gradins et envahissent la scène ; ils y étirent le temps avec lenteur, créant des figures collectives.
C’est ensuite à toute la salle de participer à un kecak improvisé et entraînant, mené par trois spécialistes de ce chœur de percussions vocales pratiqué depuis des siècles à Bali. L’occasion de répondre à des consignes nouvelles pour l’assistance, placée en situation d’apprentissage, dans un exercice collectif plaisant, qui met en difficulté sans mettre en danger. Une manière aussi de redire, ce dont tous ici sont convaincus : le rôle décisif des pratiques artistiques et de l’épanouissement physique et sensible des élèves à l’école.
Comment le PEAC avec la Philharmonie a-t-il permis la mise en valeur du travail interculturel ?
Comment cette expérience interroge-t-elle les représentations que les élèves portent sur l’autre et permet-elle une meilleure (re)connaissance de la culture de l’autre ?
Le PEAC « Chants et langues » subventionné par la DAAC de Versailles a été mené du 2 au 28 mars 2017 en partenariat avec la Philharmonie de Paris et le collège Paul Bert à Malakoff à l’initiative de l’enseignante de l’Unité Pédagogique pour Élèves Allophones Arrivants (UPE2A) en collaboration avec sa collègue d’histoire-géographie.
Ce projet interdisciplinaire concerne un groupe constitué d’élèves de l’UPE2A et d’élèves volontaires de deux classes de 4è. Il s’appuie sur une des notions du programme de 4è, la migration.
Le parcours est constitué d’une visite guidée du musée de la Cité de la musique, ainsi que de quatre ateliers de pratique vocale de différentes traditions (chanson française, gospel, chant traditionnel de Turquie) et d’une rencontre avec une ethnomusicologue qui ont lieu au sein du collège.
Chaque élève constitue à la fin du projet un livret qui contient un compte rendu de la visite du musée, une carte montrant les aires d'influence d'une ou de plusieurs pratiques vocales en lien avec le programme d'histoire-géographie, un chant traditionnel de son pays présenté en langue originale et traduit en français avec l’aide des élèves de classe ordinaire. Les plus avancés peuvent insérer également un compte rendu de l'intervention de l'ethnomusicologue ou la transcription de l’interview d’un des intervenants, diffusés ensuite sur la webradio du collège.
Les compétences langagières travaillées sont donc diversifiées et différenciées mais aussi médiatisées par les élèves. L’entrée dans la culture scolaire se fait également par le biais des cultures extra-européennes (gospel, intervention de l’ethnomusicologue). Les témoignages des différents acteurs soulignent que le projet a permis de développer des compétences culturelles et scolaires mais aussi sociales et civiques grâce à un véritable échange. À travers les chants, la richesse linguistique et culturelle de tous les élèves a pu être valorisée et dans le cadre de ce travail collaboratif, les élèves ont pu interroger leur propre héritage culturel.
Au départ, il y a Proust, pour qui la naissance de l’amour est indissociable de l’émotion esthétique ressentie devant un tableau ou à l’écoute d’une sonate. Le projet, porté par une enseignante de Lettres, Blandine Guillemot, et le documentaliste Ervan
Roussel du lycée Louis-Jouvet de Taverny, s’inscrit dans les traces de cette expérience en invitant les élèves à découvrir, par le sensible, le sens intime
qu’une œuvre peut recéler. A l’initiative des Amis de Vinteuil, ce projet s’est développé dans le cadre d’un PEAC soutenu par l’académie (DAAC) et par les partenaires culturels, le musée du Louvre et le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris.
Guidés par la vidéaste Elsa Laurent, les élèves se sont emparés des tableaux du musée du Louvre pour focaliser chacun leur attention sur un tableau
en particulier et explorer, par le regard, puis l’écriture et enfin la musique, les raisons de ce choix esthétique et émotionnel. Avec leur téléphone portable, ils ont d’abord dessiné sur la toile un cheminement en cinq étapes.
Puis, ils ont porté leur attention sur un détail pictural, celui qui, pour chacun d’eux, est parvenu à catalyser
leur émotion.
L’écriture de textes poétiques est venue fixer ces émotions et explorer toute la palette des sentiments, de la souffrance à la joie. Parallèlement, lors d’un concert exceptionnel, Anne-Lise Gastaldi et ses étudiants musiciens ont proposé aux
élèves des pièces de grands compositeurs, que les élèves ont fait entrer en résonnance avec leurs textes. Les textes, lus par les élèves eux-mêmes, et les morceaux interprétés par les artistes du CRR constituent la bande son de l’objet audiovisuel
Mounia Djillali La Joie La Circoncision, GIULIO ROMANO
« Traversées », où chaque tableau restitue une expérience personnelle et sensible d’ouverture aux différents champs artistiques: peinture, vidéo, littérature et musique. Des agrandissements de tableaux fournis par le musée du Louvre donneront lieu en outre à une exposition où les poèmes seront présentés en regard des détails picturaux. Le 19 mai, au cours de la Nuit des Musées, les élèves et les musiciens feront entendre en direct l’alliance entre texte et musique dans l’atelier du musée Delacroix.Enfin, la vidéo sera présentée au Festival de Cabourg les 5, 6 et 7 octobre prochain.
Ce projet partenarial interdegré, au coeur de l’enseignement des arts plastiques et des arts appliqués, pensé et conçu avec l’établissement public de Versailles, permet une rencontre intime avec les oeuvres tout en favorisant le développement d’une
pratique artistique en classe. C’est avec une belle motivation que les élèves de seconde bac pro métier de la mode et du vêtement du lycée Gustave Eiffel de Massy se sont emparés du projet. Le 19 octobre 2017, rendez-vous devant la grande porte jaune de l’écurie : c’est le point de départ de cette aventure. Les élèves comprennent alors leur chance, celle de découvrir un lieu secret habituellement fermé au public, la galerie des moulages et des sculptures.
L’endroit conserve en effet des sculptures en marbre issues des jardins de Versailles, déposées là dans le cadre de la campagne de sauvetage des chefs-d’œuvre sculptés des jardins de Louis XIV Guidés par une conférencière, les élèves sont fascinés par ses récits mythologiques, une invitation à un voyage hors du temps... Ils dessinent, photographient les sculptures, en portant une attention particulière aux costumes : drapés, accessoires, matières, moyens de fermeture...« Nous avons commencé nos recherches par l’analyse des statues, on a pris des photos, dessiné des croquis, en s’appropriant les jeux des drapés.
Par la suite, en salle d’arts appliqués, nous avons abordé l’histoire du costume de la mode, pendant l’Antiquité gréco-romaine, toujours dans le but de pousser plus loin nos investigations. En deuxième partie, nous nous sommes attelés à la réalisation en volume de nos recherches avec le professeur de couture, c’était la partie la plus technique, longue et difficile. Avec l’enseignant de Lettres-Histoire, Ludovic Marchand, on a abordé la question de l’évolution des canons de beauté en sculpture et en peinture. Une sortie est également prévue pour aller voir la pièce de théâtre «Art» avec Charles Berling et Jean-Pierre Darroussin.
Durant les cours, les professeurs ont encouragé notre créativité, nous invitant à ne pas nous limiter à un axe en particulier. Nous avons ainsi chacun travaillé avec notre propre personnalité, c’est une chance d’avoir des professeurs qui nous corrigent, nous encouragent dans notre travail. Nous avons confronté nos dessins afin de sélectionner nos créations en ateliers. Les différentes visions au sein de la classe apportent un éclairage enrichissant à l’ensemble du projet. »Audeline Haillot, élève de cette promotion.
Ensuite, en salle d’arts appliqués, les élèves poursuivent leurs investigations en s’inspirant des vêtements de l’époque : sans coutures, asymétriques, pliés... A partir des relevés graphiques et des photographies réalisées pendant la sortie.
Puis c’est l’expérimentation par une mise en volume des recherches : en binôme ils investissent les mini-mannequins. Les élèves de première année de CAP vêtement flou sont associés au projet. Dans l’esprit des origamis, les élèves transforment une page
blanche en une forme. Ils expérimentent les techniques de plis à partir de gabarits. Ils ont ensuite testé des moyens de rigidification sur des échantillons textiles naturels et synthétiques avec un enduit spécial, de la laque, du thermocollant...
Avec leurs premiers résultats, les élèves proposent des solutions techniques, pour la consolidation et la mise en volume d’une partie du vêtement ou la réalisation d’ornement à apposer sur le modèle.
En salle d’atelier, c’est grâce aux compétences du professeur d’atelier Laurence Senot, notamment en moulage, que se poursuivent à présent les projets des élèves. Les élèves transforment alors les dessins, sur le mini-mannequins en opérant par la mise en volume d’une toile sur mannequin :
c’est le prototype, qui servira de base au patron, reporté sur papier suivant des techniques de patronage.
Ensuite la dernière étape c’est-à-dire la réalisation sur le tissu. Les élèves se sont impliqués dans les ateliers. De nombreuses compétences ont été développées : celle de la créativité, de la minutie, de la dextérité, de la perception des volumes et de l’intérêt pour la couture... Il y a eu une belle dynamique depuis le début du projet... et ce n’est pas terminé. A suivre !
Mise à jour : novembre 2020.